An Education is Duddy Kravitz in Twickenham, located in novelist Nick Hornby (High Fidelity, About A Boy, Fever Pitch) domain – an unsentimental coming-of-age comedy - droll, insightful, subversive. It involves upper-lip British restraint, an unreliable storyteller, a cast of characters acting out their sinister ulterior motives. And, as in all Nick Hornby works, at the centre of this tale, is another aimless obsessive male Hornby doofus.
Three themes braid together – an insouciant British smartiepants falls for a cringe-inducing predatory smoothie, old enough to be her dad. At 16, Jenny’s impatient to be all grown up – she wants to smoke, to have a drink, to see Paris - not just singalong with Juliette Greco in her bedroom. Ok, we've known since precocious Cleopatra that teenieboopers suffer from excessive sexual repression, from Daddy-Love. They ache for sex with older guys. And the feeling has always been mutual: besotted geezers involved in over-the-top, socially unacceptable passions with females young enough to be their daughters (Polanski, Letterman). Indeed, Woody (what a nickname) Allen's oeuvre has been one long elegy to this theme since he took nude photographs of Mia Farrow's adopted daughter, Soon-Ti Previn. And then took up with her.
But wait a second! In An Education, not only does Miss Smartie Pants act of her own volition, she enters into this nascent relationship knowing exactly what she's in it for. She’s making her own declaration of independence. She’s determining her own age of consent, not her parents, nor her teacher nor prissy England. Indeed, she wields more power than her lothario. As a consequence, we, the audience are wedged into the rift between public perception and private truth, voyeurs to one of those can’t-look-away, can’t-bear-to-watch relationships.
The villain of the piece is a Lothario with a don't-mess-with-the-Jews approach to Twickenham. A Duddy Kravitz charmer, he's sleazy in morally ambiguous ways we don't wish him to be: his felonious infectious logic seducing not only the schoolgirl, her parents, his own circle of friends, he's out to seduce us, the audience as well. And he does. It’s not hard imagining a lifetime of betrayals he has absorbed. We don't want him behaving the way he does. Since he's too likeable, too abounding in charms. He fingers Sir Edward Elgar (Land of Hope and Glory) as an antisemite. Then blithely squires his young thing off to some home-schooling of his own devising: an Elgar concert.
The third Theme - bedroom suburb Twickenham (on the Thames, an hour southwest of London) is a smirky villain in its own right: sexist, straight-laced, anti-Semitic, with an enough about you, what about me self-adoration. This is a bombastic Britannia, just before the Pill, before bra burning, before flower power. Carnaby Street, the Beatles and the Stones, Mary Quant, miniskirts and hot pants have not yet arrived. But all are just round the corner.
As in the best of British films, An Education’s casting has a galaxy of stars. Carey Mulligan is suitably adorable, but American actor, Peter Sarsgaard, in the Iago role, steals the movie. Alfred Molina (Chocolat, Frida) plays the father; Emma Thompson (Remains of the Day, Sense and Sensibility) the starchy headmistress, and Sally Hawkins (Happy-Go-Lucky, Vera Drake), fresh from her Oscar nomination, has a walk-on.
This one will definitely be round, come Oscartime. Don't miss it.
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An Education est du même romancier, Nick Hornby (High Fidelity, About A Boy, Fever Pitch). Une comédie traitant de la période d’adolescence vers celle de l’adulte, drôle, perspicace, subversive. C’est une histoire invraisemblable qui retient les émotions, où chacun y joue un rôle basé sur des motifs ultérieurs inquiétants. Et au sein de chaque histoire, se retrouve l’acteur principal, personnage obsessif et sans but précis.
Trois thèmes s’y entrecroisent – une adolescente quelque peu gaga mais très astucieuse a le béguin pour un enjôleur du double de son âge. Désire se comporter en grande fille – fumer, prendre un verre, voir Paris – et pas seulement chantonner à la Juliette Greco – elle cherche un homme assez vieux qu’il pourrait être son père. Oui, on est d’accord que depuis les temps de la précoce Cléopâtre, les adolescentes souffrent du complexe d’Œdipe. Ils convoitent le sexe avec des hommes plus âgés. Les preuves abondent en ce sens récemment dans les manchettes de journaux de ces cas de passion avec des jeunes femmes pouvant avoir été leur propre fille (Polanski, Letterman). En effet, l’œuvre de Woody Allen fut l’objet d’une longue complainte depuis qu’il a pris des photos de nue de la fille adoptive de Mia Farrow, Soon-Ti Previn, avec laquelle il a ensuite poursuivi une relation.
Mais un instant ! Dans An Education, non seulement Mlle Gaga vole-t-elle de ses propres ailes mais elle entre dans une relation embryonnaire tout en sachant exactement ce qu’elle désire. Elle décide elle-même l’âge de sa majorité et non pas ses parents, ni son professeur ni l’époque de l’ère victorienne d’Angleterre. En effet, elle a plus de pouvoir que son Lothario de séducteur. À quoi pense-t-elle ? à un apprentissage tacite – à la science infuse. Sommes-nous pris entre la perception du public et nos propres croyances ? Ce sont des films de style impossible à ne pas regarder - intolérable à regarder.
Maintenant, il y a les motifs d’antisémitisme britannique. Notre Lothario séducteur est un juif. Il nous l’avoue dès la première rencontre. Il cite le personnage de Sir Edward Elgar (Land of Hope and Glory), musicien compositeur bien-pensant aux idées conservatrices. Puis tout en changeant de propos, il nous amène sur celui de sa propre invention : un concert Elgar. Il parle d’antisémitisme britannique, sans l’ombre d’une émotion. Et puis, c’est un charmeur à la Duddy Kravitz, lequel fut un frauduleux investisseur. Il est méprisable comme on ne voudrait pas qu’il le soit. Il ne veut pas seulement la séduire, mais aussi ses parents, son cercle d’amis, et il est là pour nous séduire, l’auditoire aussi. Et il réussit. C’est un vilain voyou qui comprend que le pompeux impérialisme tombera bientôt aux mains de l’Angleterre. Son comportement nous déplaît. Parce qu’il est trop aimable et charmant et qu’il est Juif. Il ne peut donc pas être une personne anti-sociale, nourrie par sa vengeance à l’idée de ne pas trop se mêler aux Juifs.
Le troisième sujet, chambre banlieusarde à Twickenham (sur la Tamise, à une heure au sud-ouest de Londres) se trouve un personnage suffisant, homogène, droit, anti-sémite sûr de lui. Une attitude où domine les mots assez de toi, parlons donc de moi. On est dans la période d’avant la pilule contraceptive, l’abandon du soutien-gorge, le flower power. Les habitants de Twickenham tiennent mordicus à leurs opinions personnelles parce qu’ils se sentent menacés. Rue Carnaby, les Beatles et les Stones, Mary Quant, les mini-jupes et les hotpants n’ont pas encore fait leur apparition en Angleterre. Mais c’est juste autour du coin de la rue. Une vie sur mesure à Twickenham.
Tout comme dans les meilleurs films de Grande-Bretagne, la distribution d’An Education est une galaxie d’étoiles. L’acteur américain, Peteer Sarsgaard, dans le rôle d’Iago, vole la vedette. Alfred Molina (Chocolat, Frida) incarne le rôle du père, Emma Thompson (Remains of the Day, Sense and Sensibility), la directrice en chef et Sally Hawkins (Happy-Go-Lucky, Vera Drake), fraîchement nominée aux Oscars, y est figurante.
Celui-ci sera définitivement dans la ronde aux Oscars.
Bon cinéma,
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John Easterbrooke provided a fascinating link to anyone wanting to know how movies get written:
The following is a link from Script Magazine. It is an interview with Nick Hornby the author and producer of An Education. I though you might find it insightful. Perhaps this link could be posted for other in the group, if you do not think it too late.
http://www.scriptmag.com/interviews/nick-hornby.html
Hola
ReplyDeleteFor the last couple of hours I've been searching about An Education and finally I stumble into your blog, it has great info on what I'm looking and is going to be quite useful on my paperwork for the university.
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