Thursday, December 3, 2009

The Young Victoria


Rupert Friend Emily Blunt Jean Marc Vallée

We welcome Jean Marc Vallée, director of The Young Victoria, to Cinémagique Monday evening.

His first film, Liste Noire (starring Michel Côté) was the box office smash of Quebec for months on end when it first opened - a tale of a hooker, whose client black list includes the who's who of Quebec City politics.

And then there was C.R.A.Z.Y., that delectable irrepressible family saga of five sons (again starring Michel Côté), spanning three decades.

Young Victoria is our first movie from Alliance, Canada's biggest, most important distributor. This is where we, your friendly Cinemagique audience have a key role to play. We want to show Alliance that we're their large and vigorous audience, that we can help launch their finest films. So we want Young Victoria to have the most successful launch imaginable. To that end, bring in your cinephile buddies (especially those interested in joining). Young Victoria is a wonderful film and deserves all the support we can offer it.

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Anyone who complains Hollywood doesn't make love stories like they used to, will revel in the lavishly produced 'The Young Victoria,' a biopic of Victoria, our longest-reigning queen, who in her bedtime ways, turns out to have been quite unvictorian.

In Canada, she's a national holiday, a college at U of T, a hospital in Montréal, the namesake of two provincial capitals, one province and one Qc town best known for its hockey sticks. Several Ontario towns are named after her nine offspring. No wonder malevolent Jacobin talk of abolishing our Royals, just because the present lot is underimpressive and underperforming, doesn't sit well.

OK, granted, they're congenial idiots - stoical, laconic, stiff-upper-lip; they have poor personal habits and make public spectacles of themselves. But c'mon, royal hanky-pank has been going on since Guinevere's fling with Lancelot. Who cannot adore their philandering foibles and appetites: dorky Edward VIII giving up his throne to bed bland Mrs. Simpson from Baltimore Maryland; the present Charles getting off on sucking the toes of Camilla, who it turns out is nothing less than a descendant of Edward VII's mistress. Who for example sired young Prince Harry, for example? It certainly wasn't Prince JugEars

Royals and Movie Stars are but gossamer confections of mind, concocted to inspire us, like benevolent aunties: Dame Helen Mirren (who has played a total of six queens including QE I & II, Queen Charlotte to Crazy King George (Nigel Hawthorne); Dame Judi Dench (the red-headed virgin, QE I, Victoria, Lady Macbeth) Cate Blanchett (QE I – twice!), Genevieve Bujold (the unfortunately decapitated Anne Boleyn). And now Emily Blunt as Queen Victoria. They are magical moms reigning supreme on supermarket magazine racks the world over. We are but supporting players in their grand dramas.

Like Saints and Martyrs, Monarchs and Movies Stars are but fantasies we choose to believe in. Remember - ELVIS, even decades after death, still reigns as King!! Prince is still a prince of a fella. San Franciso now has more queens than London ever will. And Madonna, who once used be a virgin mother, has changed her sexual mores. So be it. Long Live our QUEENS!!!!

Research

The Young Victoria has a terrific website, full of info & cvs about the cast and crew, interviews with the cast. http://www.theyoungvictoria.co.uk/

Monarchist may know the backstory of Young Victoria which provides the spine of the movie narrative, but I didn't. You might want to brush up on the relationship between Lord Melbourne & Rob’t Peel here:

http://en.wikipedia.org/wiki/William_Lamb,_2nd_Viscount_Melbourne

And here: http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Peel

Here's a Wikipedia article on the villain of the piece:
http://en.wikipedia.org/wiki/Sir_John_Conroy

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Quiconque se plaint qu'Hollywood ne produit plus de belles histoires d'amour comme dans le temps, sera ravi par The Young Victoria, un bio pic de la reine Victoria, dont le règne fut le plus long de la monarchie britannique et qui, par ses manières parfois hors norme, s'est révélée quelque peu non victorienne.

Au Canada, son nom représente un congé national, un collège de l'université de Toronto, un grand hôpital montréalais, le nom de capitales provinciales, une province et une ville au Québec où l'on fabrique des bâtons de hockey…. Plusieurs villes de l'Ontario affichent également son nom suite à la naissance de chacun de ses neufs enfants. L'on comprend mieux pourquoi les discussions jacobines malveillantes à l'effet de détruire cette royauté, parce qu'étant peu impressionnante et peu performante, ne font pas bonne figure.

D'accord, ils sont de sympathiques idiots imperturbables et insensibles, démontrant peu de bonnes manières et qui s'offrent dérisoirement en public. Allez donc! Les entourloupettes amoureuses existent depuis le temps des amours entre Guenièvre et Sire Lancelot. Qui ne raffole pas devant leurs élans d'ardeur et leurs fougues donjuanesques: Édouard VIII abdiquant le trône pour se marier à madame Simpson de Baltimore, Maryland; notre Charles se retrouvant entre les draps de Camilla, qui s'avère n'être qu'une descendante de la maîtresse d'Édouard VII ! Par exemple, qui a engendré le jeune prince Harry ? On peut douter que ce soit notre prince JugEars !

Les personnages de la royauté de même que les vedettes de cinéma ne sont que de fins caractères élaborés dans le but de nous inspirer, telles de bienveillantes tantines : Dame Helen Mirren (qui a incarné six reines, incluant la Reine Élizabeth I et II, la Reine Charlotte à Crazy King George (Nigel Hawthorne); Dame Judi Dench (la vierge rouquine, la Reine Élizabeth I, la Reine Victoria, Lady Macbeth); Cate Blanchet (deux fois la Reine Elizabeth I), Geneviève Bujold (Anne Boleyn, mère d'Élizabeth I, malheureusement décapitée). Et maintenant, Emily Blunt dans le rôle de la Reine Victoria. Elles sont nos magiques mamans qui règnent en suprématie sur les présentoirs de journaux des supermarchés dans le monde.

Tels les saints et martyrs, les monarques et les vedettes de cinéma sont indestructibles. Rappelez-vous Elvis, des décennies après sa mort, qui demeure le King qui règne toujours. Prince est toujours le prince d'un pote. Il y a maintenant plus de reines à San Francisco que jamais à Londres. Et que dire de Madonna qui fut une femme chaste et pure et qui a maintenant révisé ses valeurs sur la sexualité. Longue vie à nos REINES !!!

Recherches


La monarchie doit sûrement connaître tout de la vraie histoire de Young Victoria, ce qui est la base de la narration du film, mais je n’ai pas réussi. Pour en savoir plus plus sur la relation entre Lord Melbourne et Robert Peel :

http://en.wikipedia.org/wuju/william_lamb,_2nd_viscount_melbourne

Et encore ceci :

http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Peel

Et ceci sur une partie plus croquante de l'histoire:

http://en.wikipedia.org/wiki/Sir_John_Conroy

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1 comment:

  1. Young Victoria

    C'est un film d'époque très intéressant. Bien qu'il traite des débuts de la carrière de la jeune reine Victoria d'Angleterre, le film est aérien et léger à regarder, en accord avec le jeune âge de la reine. On est loin du film d'époque austère!

    Nous nous laissons raconter cette histoire avec plaisir. Comment, seule héritière du trône, on voulait l'en éloigner en nommant un régent (son beau-père) despotique. Et comment elle a tenu tête à tous ceux qui n'acceptaient pas son jeune âge.

    Il est intéressant aussi de voir les jeux de coulisses de la monarchie, et comment les mariages, même orientés, peuvent aboutir à des unions heureuses.

    Le film n'évite pas les écueils auxquels a fait face la jeune Victoria, mais n'insite pas trop sur ces difficultés. On nous présente bien les difficultés à réformer certaines des institutions britanniques.

    Au total, on voit un film très agréable, avec de beaux comédiens (principalement Emily Blunt et Rupert Friend) auxquels on croit. Petite erreur de casting pour le principal conseiller de la reine, qui nous laisse croire que la jeune reine pourrait en être amoureuse. En réalité, il était beaucoup plus vieux que ce qui nous est présenté à l'écran et m'a personnellement laissé dans la confusion car il est très efficace. Mais c'est un détail, car l'histoire d'amour avec le prince germanique prend toute sa place.

    Un film jeune et heureux, très clair et lumineux, présentant une reine vivante de toute sa jeunesse.

    Un reflet de la vraie histoire? Assez près, à ce qu'on en dit, en termes de réalités historiques. Pour le reste, un vrai bon film à voir (en amoureux ?), qui mérite le grand écran par ses paysages, pièces de châteaux et costumes magnifiques.

    Une réalisation signée Jean-Marc Vallée, assez traditionnelle, en pleine maîtrise de son cinéma malgré les restrictions des producteurs.

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