Friday, February 5, 2010

The Last Station



Raucous, passionate oldsters, Leo Tolstoy (Christopher Plummer) and his Countess Sofya (Helen Mirren), are impassioned seduction charmers, plying their considerable wiles on underlings and overbearing sycophants alike. Mostly, its War and Peace on the Home Front. They have, after all, been married nearly 60 years. He, the ascetic stentorian, defends the greater interests of mankind, while running some sort of a Christian anarchy commune.
She - sensual vibrant mother of his 13 children- whew!! - has mouths to feed. Besides she alone knows Tolstoy's anti-sensuality purity kick can be overthrown with one good toss in the hay. And she is ever ready for that.
Plummer this year, turns 80, but you can't tell in by the way he gallops across the screen and into the mattress. Mirren, now 64 (she'll be 65 in July), is dressed in virgin white in this one. This operatic Masterpiece Theatre is set on his glorious Russian estate, white birches, in 1910, just as Thomas Edison's popular inventions - the movie camera, the phonograph - are arriving, and the movie takes a bemused advantage of tha fact.
And yet, Tolstoy was the 20th Centruy's first literary megastar. Nothing on screen in this movie suggests that Tolstoy inspired both Ghandi and Martin Luther King. Nor why. Which is a pity. It's all sensulaity v. the puritans. So is any of this true? Who cares - it's a movie for stage actors, playing to the back of the house, and such luminous cast - Paul Giamatti, James McAvoy (Atonement) and Kerry Condon take to the assignment with gusto . We now can anticipate that Last Station probably won't win the Best Foreign Oscar (White Ribbon will), but who cares? it's a cornucopia of pop history, gusto and passion.


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Gens âgés grincheux et passionnés, Léon Tolstoï (Christopher Plummer) et sa noble épouse Sofya (Helen Mirren), sont d’ardents séducteurs de charme, faisant abondamment usage de ruses et de serviles flatteries tout à la fois. C’est Guerre et Paix chez eux. Il n’en demeure pas moins qu’ils sont mariés depuis presque 60 ans. Lui, homme de personnalité vibrante et rigoureuse, défend les plus grands intérêts de l’humanité, tout en faisant marcher une sorte de commune chrétienne chaotique.
Elle, l’explosive et sensuelle mère de ses 13 enfants, a des bouches à nourrir – ouf!. D’ailleurs, elle est la seule à savoir que l’entichement de Tolstoï pour la pureté et l’entretien d’une façade d’anti-sensualité, peut facilement fléchir d’une simple et furtive marque de tendresse. Et elle est continuellement prête à faire face à la situation.
Plummer aura 80 ans cette année, mais impossible à deviner lorsqu’on le voit galoper à l’écran et sur le matelas. Mirren, maintenant âgée de 64 ans (65 en juillet) est tout de blanc vêtue. Ce théâtral chef-d’œuvre prend place sur son domaine en Russie, bouleaux blancs, en 1910, juste au même moment où les inventions populaires de Thomas Edison -la ciné-caméra, le phonographe – font leur apparition, ce qui permet donc au film d’en tirer un avantage stupéfiant Tolstoï fut l’un des écrivains majeurs de la littérature russe.
On ne voit rien à l’écran dans ce film qui incite à croire que Tolstoï a inspiré autant Ghandi que Martin Luther King. Ni pourquoi. Dommage ! Tout est dans la sensualité vs. les puritains. Est-ce qu’il y a un peu de vérité dans tout ceci ? On s’en fout – c’est un film pour des « stage actors » d’une distribution formidable – Paul Giamatti, James McAvoy (Atonement) et Kerry Condon. Nous pouvons dès lors anticiper que Last Station ne sera pas récipiendaire de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère (White Ribbon le sera), mais ce n’est pas grave ! C’est une corne d’abondance d’histoire pop, de plaisir et de passion.

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