Thursday, February 11, 2010

Vilaine



Très sympa! J'adooore!

Vilaine starts out as a tender, touching Cinderella chick flick. Melanie Lupin (a scrambled anagram of Amelie Poulain), feeling bummed, questing after her gorgeous, sensual hunk, suffers a Valentine's Day massacre of her ego at the hands of her three best friends (while she watches Love Story). The movie then morphs. Mélanie decides enough is enough. It no longer pays to be gracious. And mutates into a vengeful Kathy Bates (as in Misery): a delirious, racist, greedy, manic tornado of revenge fantasy. For her, nothing exceeds like excess.

This feminist politically incorrect tract (written/directed by two young guys) could have been called The Revenge of the Ugly Duckling (its English title is gonna be Ugly Mélanie - ugh indeed!), mocking endearing Hallmark sentimentality: sappy Hollywood movies (Titanic, Love Story, The Graduate), Valentine's Day schmaltz, mothers, old folks homes, ceramic animals, best friends - one more example of France's ability to take the mi
ckey out of rectitude. Instead of walking the neighbor's basset, Mélanie ties its leash to the back of an idling bus. When the zooed elephant breaks free, it provides a fresh take on a bull-in-a-china-shop concept (in the world's only animal ceramic museum). Indeed, the French SPCA protested Vilaine's on screen depiction of pets - particularly kittens and Basset hounds - when the movie was first released.

As in all Valentine's Day movies,while everyone in Vilaine indeed gets to the altar by the final reel, Mélanie guarantees that none of the best friends gets matched with her intended.
Vilaine's star, Marilou Berry is daughter of celebrated French actress-director, Josiane Balasko (whom we'll see in two weeks, starring in The Elegance of the Hedgehog). Marilou made her debut at age 8, in a movie (My Life Is Hell) directed by her mom. We hope to cadge an interview with her, when she's in town next week. Jean-Patrick Benes and Allan Mauduit co-wrote and co-directed this antic madness, their first feature. (93 mins).




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Vilaine s’annonce comme étant l’histoire d’une touchante et attendrissante petite poulette à la Cendrillon. Mélanie Lupin (vague interversion d’Amélie Poulain), sentant que l’on profite de sa gentillesse, poursuivant sa quête d’un bel et sensuel adonis, subit une écrasante humiliation de son ego aux mains de ses trois meilleures amies (pendant qu’elle regarde Love Story). Le film prend une toute autre allure lorsque que Mélanie décide qu’elle en a assez ! La bienveillance ne mène nulle part. Elle se métamorphose en une vindicative Cathy Bates (comme dans Misery) : un délirant et puissant tourbillon de vengeance l’envahit. Selon elle, rien n’est plus excessif que l’excès. Cette comédie féministe politiquement incorrecte (écrite et réalisée par deux jeunes gars) aurait pu être titré La Revanche du Vilain Petit Canard (The Revenge of the Ugly Duckling), sympathique raillerie sentimentale Hallmark : de tristes films d’amour hollywoodiens (Titanic, Love Story, The Graduate), sentimentalisme excessif de la Saint-Valentin, les mamans, les résidences pour gens âgés, les petits animaux d’argile, les meilleurs amis – encore un autre exemple du savoir-faire de la France de tourner la raison en dérision. Au lieu de faire la promenade au basset du voisin, elle l’attache à un autobus garé. Elle est comme un éléphant dans un magasin de porcelaine (dans la seule boutique au monde de petits animaux en céramique). En effet, la SPCA française a protesté sur certaines scènes d’animaux (plus particulièrement chatons et bassets) dès la sortie du film. Comme dans tous les films de la Saint-Valentin, alors que tous dans Vilaine arrivent à bonne fin, Mélanie promet qu’aucune de ses meilleures amies n’approchera l’un de ses prétendants. La vedette de Vilaine, Marilou Berry, est la fille de l’actrice, réalisatrice, scénariste française, Josiane Balasko, (que nous pourrons voir dans deux semaines, dans Le Hérisson). Marilou a fait ses débuts dès l’âge de 8 ans, dans le film (My Life Is Hell), réalisé par sa mère. Nous espérons obtenir une entrevue avec elle lorsqu’elle sera parmi nous la semaine prochaine. Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit ont été co-scénaristes et co-réalisateurs de cette rocambolesque comédie, leur premier film (93 min.)

À voir absolument.

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