Thursday, February 18, 2010

Un Prophète



Over the past 12 months, Cinémagique has showed a string of French movies, all of which meditate on the role race and religion play in the lives oftheir characters. Cerebral civilized folk, talking (and listening) in full sentences, providing astute observations on their lives. They're French, doncha know! In Cinémagique's first-ever offering, Entre Les Murs (winner of the 2008 Palme d’Or at Cannes), a pasty-pink Parisian prof attempts to inculcate eternal French values into frisky immigrant Arab, Oriental and African teens. To no avail. In the end, as a teacher, he is learning far more than he inculcates.

Un Jour, Tu Comprendras tells of a French Jew (Jeanne Moreau), discarding the religion and race fictions she has spun all her life in order to recuperate the irrecoverable past of her parents.

L'Heure d'´Eté mediates on the dissolution of the traditional French family values, as siblings disperse the family home and find new lives across the globe.

In Les Beaux Gosses, a raunchy sex comedy, Director Riad Sattouf (who grew up, an Arab immigrant teen in Brittany), remembers those fantasizing, masturbating teen years, learning to be a French kisser in Rennes.

Last week, in Vilaine, our charming ugly Cinderella finds her St. Valentine in a guy from Bénin. Traditional French rectitude take a whupping at every turn. You get the point. Ah! French movies! You just gotta love 'em!

Now next Monday, we have this masterful prison saga, Un Prophète (winner of the 2009 Palme d'Or), and in three weeks our much-anticipated Le Hérisson.

OK, so no surprise that race and religion are at the centre of Un Prophète as well. A illiterate delinquent (immigrant Arab) only learns how crime pays after he's locked up for six years, by negotiating his own survival midst three warring criminal underworlds, Arab, Coriscan and Italian. One guy says, The idea of this place is to come out a little smarter. And he sure does. This is a rags-to-riches underdog movie, rooting on (despite yourself) this petty thug's Darwinian struggle for his own survival. The illiterate man-without-a-country emerges a kingpin Caid.

A couple of heads up. This is one brutal tour de force, which runs 2 hourse and 40 minutes, so we won't have time for post-coitals (Alas!!) Unless members wanna have a drink in the bar after. And at the very beginning one scene has drawn the wrath of Quebec cnsors, although honestly it's nothing compared to the mayhem of Hollywood movies.
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Au courant des douze derniers mois, Cinémagique a présenté une série de films français dans lesquels figuraient des gens civilisés (ce sont des français…vous savez!), qui parlent (et écoutent) par des phrases complètes, nous faisant part de leurs astucieuses observations du rôle que la race et la religion jouent dans leur vie. Nous vous offrons lundi prochain, Un prophète, qui risque d’être un extraordinaire film à tout casser – un captivant thriller de crime dans le décor d’une prison à sécurité maximum.

Notre première présentation, Entre les Murs, (Palme d’Or 2008 au Festival de Cannes), est l’histoire d’un jeune professeur de lettres parisien qui tente d’inculquer à des élèves d’origines multiples (adolescents d’origine arabe, orientale et africaine) les valeurs d’être un vrais Français. Sans succès. À la fin, il apprend plus qu’il n’enseigne.

Plus tard, tu comprendras raconte l’histoire d’une juive française (Jeanne Moreau) qui cache certains événements de sa vie reliés à la race et à la religion, voulant ainsi empêcher la reconquête de la mémoire familiale et le désir de remuer le passé.

L’heure d’été est une chronique familiale, où l’histoire est celle des enfants d’une même famille confrontée aux objets de valeur du passé. Ces enfants, vivant dans des endroits dispersés autour du monde, tentent malgré tout de rester une famille soudée et d’éviter les affrontements et les déchirements.

Les Beaux Gosses, une comédie sur le passage à l’âge adulte. Son réalisateur, Riad Sattouf (immigrant arabe qui a grandi en Bretagne), relate des souvenirs personnels de sa propre adolescence, dans un monde de fantasme et de masturbation, tentant difficilement d’apprendre à devenir un beau gosse.

La semaine dernière, dans Vilaine, notre charmante et vilaine Cendrillon fait la rencontre de son Valentin, un beau mec du Bénin. C’est alors que les principes traditionnels français prennent, à tout coup, une sérieuse défaite.

Vous voyez l’idée…ah! ces films français ! On les adore !

Maintenant, lundi prochain, nous vous présentons une majestueuse saga qui se passe dans un environnement carcéral, Un Prophète, (Palme d’Or 2009), (et dans 3 semaines, Le Hérisson).

Dans Un Prophète, il est aussi question de la race. Un délinquant qui ne sait ni lire ni écrire (immigrant arabe) réalise, après avoir été incarcéré pendant six ans, que le crime est payant. Il négocie sa propre survie au sein de trois clans de criminalité différents, arabe, corse et italien. L’un dit : l’idée de cet endroit est d’en sortir plus futé que le voisin. Et il le devient

C’est finalement, de la misère à la richesse, l’histoire d’un simple petit voyou (quoique vous en pensiez) qui se retrouve dans un combat darwinien pour assurer sa propre survie. Le jeune illettré sans pays ni frontière devient un chef-maître Caïd.

C’est un brutal tour de force d’une durée de 2 H 40. Il ne restera malheureusement plus de temps pour une après-discussion (Hélas!). À moins que les membres ne désirent prendre un verre au bar à la fin. Une scène au tout début a attiré l’indignation des critiques québécois à la censure, mais bien honnêtement je vous dis que ce n’est rien comparativement aux bagarres destructives retrouvées dans certains films hollywoodiens.
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